10 choses qui ont changé dans ma vie depuis que je suis Naturopathe

Il y a eu un avant, un pendant et un après.

C'est ainsi dans tous les domaines de notre vie : enfance, études, mariage, travail, amis etc...

En ce qui me concerne, depuis que j'ai étudié la Naturopathie, beaucoup de choses ont changé dans ma vie.

Je vous explique lesquelles et rapidement pourquoi.

Je cherche la cause d’une douleur et la gère, au lieu de me jeter sur un comprimé.

Auparavant pour mes proches, je ne supportais pas qu'ils aient le moindre bobo, la moindre douleur.

Je m'y connaissais dans les antalgiques, la prise de cortisone etc... Mais j'ai réalisé que cela n'enlevait en rien la problématique. Celle-ci était masquée mais le problème était toujours là. Et parfois il se déplaçait ou empirait. Mais il n'était pas résolu.

En menant l'enquête et en trouvant la cause, cela permet d'agir en profondeur et de solutionner bien souvent le problème sur le long terme.

Je prends du temps pour moi

Grande première ! Je ne savais pas comment faire ou pourquoi même le faire !

Mais j'ai appris que je ne pouvais pas donner si je n'ai plus rien à donner.

Si je m'épuise à toujours être présente, parfaite, au top, je ne serai plus disponible pour donner quand il faudra accompagner. Prendre quelques minutes par jour, ou quelques heures dans la semaine, sans culpabiliser, sans penser que le monde va s'écrouler si je ne suis pas là, a été une révélation !

Et ça fait tellement du bien !

Lire un livre tranquillement à l'extérieur, écouter de la musique, prendre le temps d'un bon bain, faire du shopping, prendre un thé avec une amie, faire du scrapbooking ou de la photo, aller chanter dans une chorale, ou courir dans une forêt... tout ce qui vous fait du bien vous nourrira et permettra d'être plus disponible par la suite pour les autres.

Petite remarque : il ne faut pas être à 200% pour rattraper le temps "perdu" à son retour, c'est contre-productif ! Et le temps passé pour soi n'est pas du temps perdu !

J’ai appris à respirer

Quelle blague, me direz-vous !

On n'apprend pas à respirer : on fait ça naturellement depuis notre naissance !

Effectivement ! Mais savez-vous réellement respirer ?

De profondes et amples respirations ?

Auparavant, je pensais à respirer ainsi une fois par trimestre ou par semestre, et ça me faisait un bien fou ! Mais ce n'était pas suffisant !

Que ce soit pour mieux réguler son stress, se détendre, relâcher les tensions, retrouver de l’énergie, la respiration est un formidable outil à notre disposition, et facile à utiliser.

Nous portons rarement attention à notre respiration. Pourtant le souffle a une grande symbolique dans notre vie : le premier souffle de l’enfant qui vient au monde, et le dernier qui signe notre fin de vie. Entre ces deux extrémités, on peut avoir le souffle coupé, être à bout de souffle, ou retenir son souffle.

Nous y reviendrons dans un prochain article.

Je sais gérer mon stress et mes émotions

Ce point va de pair avec le point précédent sur la respiration, mais c'est tellement plus vaste et plus complexe.

Le stress et les émotions peuvent être régulés, équilibrés, par de nombreuses techniques naturopathiques, allant de l'alimentation (oui oui ! vous avez bien lu ! L'alimentation impacte nos émotions et nos émotions impactent également notre alimentation), à la phytothérapie, la réflexologie, la respiration, etc...

Et c'est ce qui me manquait beaucoup avant que je n'étudie la naturopathie ; ce que je recherchais avant tout. Je pensais manger correctement, vivre le mieux possible, mais j'avais besoin que l'on m'aide à gérer mes émotions. Pourtant mes recherches ne me satisfaisaient pas ; tous les professionnels contactés ou rencontrés n'avaient pas de réponse complète à m'apporter. Les psy (psychologues, psychothérapeutes, psychiatres) n'avaient qu'une seule approche mais ne répondaient pas à mes attentes, à mes besoins. Ce n'était pas complet et suffisant.

Avec la naturopathie, j'ai pu avancer sur ce point important et ma vie s'est embellie de manière incroyable !

Je limite ce qui ne m’apporte rien : les fritures, les aliments surcuits et les calories vides (bonbons etc…)

C'est sûr que c'est bon, tout ça !

Je n'ai pas supprimé totalement de mon alimentation, ces plaisirs éphémères, mais je vois les choses autrement.

Avant, je pouvais manger un sachet de bonbons Haribo (ah ! les fraises tagada !!) mais maintenant je réalise que ça ne m'apporte rien de bon : que des calories, mais aucun micronutriment intéressant : que du sucre et des colorants !

C'est comme l'alcool. Je ne dis pas que je refuse une coupe de champagne, mais sinon je réalise que ça n'apporte rien. Que des calories vides. Alors je préfère passer mon chemin...

Je réfléchis autrement, avec un peu de recul sur notre alimentation moderne et sur mes habitudes de vie. Je réfléchis à ce que je veux, ce qui me fait du bien. Ce que j'aime et ce qu'il me faut.

Alors maintenant il est vrai que je mange toujours du chocolat (noir !) mais je ne mange plus le sachet de fraises tagada ou autre bonbon.

Je mange des frites mais qui ne sont pas frites ! Je m'explique : c'est plutôt des potatoes que l'on fait à la maison avec des pommes de terre découpées en morceaux, assaisonnées et passées au four.

Je mange sans gluten

Durant mes études, j'ai réalisé que ce qui entretenait ma dépression et mon psoriasis, c'était mon hyperperméabilité intestinale. J'ai donc supprimé radicalement le gluten de mon alimentation, du jour au lendemain. Ce n'était pas évident mais cela a porté ses fruits ! La dépression : envolée ! Le psoriasis : disparu ! Il a fallu du temps pour refaire mon microbiote intestinal car je ne connaissais pas les bons compléments alimentaires et que les probiotiques (comme les antibiotiques) ce n'est pas automatique !

Et ça ne convient pas à tout le monde à chaque occasion !

Je me demande souvent comment je serais maintenant, quelles douleurs j'aurais chaque jour, si je n'avais pas fait ce choix de vie !

Je limite les laitages.

Je pensais (pour l'avoir lu, vu, entendu) que dans les laitages, il y avait du calcium indispensable pour avoir des os solides et ne pas souffrir d'ostéoporose.

Je n'aime pas le goût du lait mais je mettais du lait, de la crème dans tous les plats. Du beurre dans mes gâteaux, pâtisseries, et brioches. Je mangeais du fromage à chaque repas ou presque.

La consommation de produits laitiers, vantée pour ses bienfaits nutritionnels (les produits laitiers sont nos amis pour la vie !) peut provoquer des troubles digestifs chez les personnes intolérantes au lactose (sucre du lait). Cette intolérance provoque ballonnements, douleurs abdominales et/ou diarrhées.

De plus, les produits laitiers contribuent à l'inflammation (douleurs articulaires, rhumatismales, musculaires, soucis ORL, dermatologiques etc...) et à la production excessive de mucus. Ils favorisent les allergies et l'asthme.

Leur consommation peut interférer avec l'absorption de certains nutriments essentiels comme le fer et le magnésium.

Depuis que je suis Naturopathe, je consomme donc des crèmes végétales et des boissons végétales au lait d'amande, de riz ou de coco (il existe aussi en lait de soja, ou d'avoine). Ces boissons offrent des avantages similaires sans les inconvénients des produits laitiers traditionnels.

Je bois davantage et de l’eau de source faiblement minéralisée

Auparavant, j'alternais entre l'eau d'Hépar et la Courmayeur pour avoir le plus de magnésium possible, et moins en consommer en complément alimentaire.

J'ai compris que ce n'était pas la bonne stratégie car les minéraux des eaux bues ne sont pas assimilables par l'organisme et peuvent se fixer sur les articulations et/ou sur les reins.

Boire de l'eau faiblement minéralisée, avec un taux de résidu à sec inférieur à 120 mg/l est recommandée, car cette eau est plus pure et légère, plus facilement assimilée par l'organisme, ce qui favorise donc une meilleure hydratation cellulaire.

Elle aide également à éliminer les toxines et déchets métaboliques, soutenant ainsi les fonctions rénales et digestives.

D'où un bien-être général et une meilleure vitalité.

Quelques eaux faiblement minéralisées : lauretana (14ml/l !! l'une des eaux les plus pures !), Mont-Roucous (25ml/l), Rosée de la Reine (26,8 mg/l), Montcalm (32 mg/l). L'idéal étant de varier les eaux, comme on varie son alimentation

Je fais deux détox par an (automne et printemps)

Au fil du temps, notre organisme accumule des toxines provenant de l'alimentation, de l'environnement et du stress. Une détox régulière permet de nettoyer le foie, les reins, les intestins, la peau, favorisant ainsi une meilleure digestion et une absorption optimale des nutriments.

En éliminant les déchets métaboliques, on peut également observer une amélioration de l'énergie, de la clarté mentale, de la qualité de peau. L'immunité peut également être renforcée pour mieux résister aux infections et aux maladies.

Depuis que j'ai intégré cette routine bisannuelle, à l'automne et au printemps, je n'ai plus été malade, je ne suis plus exténuée, et ma peau n'est plus sèche comme auparavant. Mon énergie est stable et ne fait pas le yoyo.

Ce n'est pas contraignant mais plutôt un rendez-vous avec moi-même, pour mon bien.

Je pratique le jeûne intermittent

Auparavant, je n'aurai pu imaginer "sauter"un repas !

J'ai découvert le jeûne intermittent quand j'étais au plus mal et que je ne pouvais manger quoique ce soit. Mes émotions prenaient le dessus. J'ai réalisé que quand je ne mangeais pas le soir, je dormais mieux.

J'ai étudié la question et réalisé les nombreux bienfaits que ça pouvait avoir sur la santé.

Le jeûne intermittent consister à ne pas manger pendant environ 16 heures et de continuer à manger "normalement" le reste du temps. Il permet de réguler les niveaux d'insuline, ce qui favorise une meilleure gestion du poids, une réduction du risque de diabète de type 2. Il stimule l'autophagie (processus naturel de nettoyage cellulaire qui élimine les cellules endommagées et favorise la régénération des tissus).

De plus, pendant ce temps, l'organisme est au repos du point de vue digestif, ce qui permet d'augmenter l'énergie et d'améliorer sa clarté mentale.

En adoptant un jeûne intermittent un soir par semaine (je ne mange pas de 13h au lendemain 7 heures du matin), mon bien-être général s'est vu grandement amélioré !

Si j'y arrive sans difficulté, pourquoi pas vous ?

Il faudra, avant de mettre en place un jeûne intermittent, consulter votre médecin ou naturopathe, pour évaluer votre vitalité générale.

C'est comme pour l'ensemble des conseils transmis dans ce blog : tout est question de personnalisation et d'équilibre !

Si cela convient à votre sœur, voisine, cousine ... cela ne veut pas dire que cela vous convient personnellement.

Seul un professionnel de santé peut vous accompagner dans ce choix.

Et vous, dans quel domaine y a t'il eu un avant et un après ?

Dans quel domaine, vous sentez-vous interpelé-e par mon parcours ou partage ?